L’annotation d’une restriction du droit d’aliéner selon l’art. 960 al. 1 ch. 1 CC sert à la conservation de droit litigieux ou de prétentions exécutoires. Ainsi, lorsqu’une telle restriction est annotée au registre foncier, dans le cadre de l’action du fiduciant tendant au transfert du droit de propriété sur un immeuble, cette annotation est opposable au séquestre postérieur touchant cet immeuble. La revendication du fiduciant dans le cadre de la procédure d’exécution forcée doit donc être admise.