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mainlevée définitive

Reconnaissance d’un jugement « Lugano » dans le cadre du séquestre, portée de cette décision

Rechtsprechung
Procédure préalable
Dans le cas d’un séquestre fondé sur un jugement d’un Etat étranger auquel s’applique la Convention de Lugano, le juge statue définitivement sur l’exequatur de ce jugement. Cette décision est assortie de l’autorité de la chose jugée. Le juge doit statuer sur l’exequatur, même en l’absence de conclusions. De plus, s’il ne constate pas expressément la force exécutoire en Suisse de la décision « Lugano », on doit admettre que le juge reconnaît implicitement son caractère exécutoire.
iusNet LP 11.01.2024

L’art. 137 al. 2 CO s’applique au délai d’exécution de la créance fixée par décision au sens de l’art. 52 al. 4 LAVS

Rechtsprechung
Procédure préalable
Le délai de dix ans applicable à l’exécution de la décision fixant la créance en réparation du dommage fondée sur l’art. 52 al. 1 LAVS court-il à compter de l’entrée en force de celle-ci, en application de l’art. 137 al. 2 CO, ou dès la fin de l’année civile au cours de laquelle ladite décision est entrée en force, en application de l’art. 16 al. 2, 1ère phr., LAVS ? Le Tribunal fédéral considère que l’art. 137 al. 2 CO s’applique par analogie dans tous ses aspects (nature, durée et point de départ) au délai d’exécution de cette créance.
iusNet LP 31.08.2023

Une problématique d’identité des prétentions dans le cadre de la procédure de mainlevée

Rechtsprechung
Procédure préalable
Lorsque le titre de la créance figurant sur le commandement de payer est un jugement de première instance (non exécutoire), et que le créancier produit, dans le cadre de la procédure de mainlevée définitive, le jugement sur appel (exécutoire) statuant sur ces mêmes prétentions, il y a identité entre la créance déduite en poursuite et celle constatée dans le titre produit, de telle sorte que la mainlevée définitive doit être accordée.
iusNet LP 21.07.2023

Quel moyen libératoire pour l’employeur poursuivi en paiement d’une créance de salaire brut ?

Rechtsprechung
Procédure préalable
L’employeur poursuivi en paiement d’une créance de salaire brut peut opposer, à titre de moyen libératoire au sens de l’art. 81 al. 1 LP, son obligation de payer les cotisations sociales aux institutions concernées, dont il est le seul débiteur. Quant à l’objet de ce moyen libératoire, la preuve par titre de la seule étendue de son obligation de s’acquitter des cotisations sociales, et non du paiement effectif des cotisations avant celle du salaire net, suffit.
iusNet LP 05.06.2023

Motifs de refus de reconnaître un jugement étranger en Suisse dans le cadre de la mainlevée définitive

Rechtsprechung
Procédure préalable
Le Tribunal fédéral examine si la mainlevée définitive peut être accordée sur la base de la copie non certifiée d'un jugement étranger. De plus, il est amené à apprécier différents motifs de refus de reconnaissance au sens de l'art. 34 al. 1 et 2 CL.
iusNet LP 11.04.2022

Le retrait d’une action en constatation négative de droit ne constitue pas un titre de mainlevée définitive

Rechtsprechung
Principes généraux
Le Tribunal fédéral s'est penché sur l'effet d'une action en reconnaissance de dette pendante sur une procédure de mainlevée introduite en parallèle et sur le point de savoir si le retrait, par le débiteur poursuivi, d'une action en constatation négative de droit constituait un titre à la mainlevée définitive pour le créancier poursuivant. En raison de la divergence des objets des litiges ainsi que de la nature du procès en reconnaissance de dette, le Tribunal fédéral a rejeté l'exception de litispendance et a refusé au retrait de l'action la qualité de titre à la mainlevée définitive.
iusNet LP 17.01.2022

Poursuite en prestation de sûretés fiscales et rôle du juge de la mainlevée

Rechtsprechung
Procédure préalable
Une demande de sûretés fondée sur l’art. 38 LPGIP entrée en force vaut titre de mainlevée définitive. Une poursuite en prestation de sûretés peut être introduite avant que cette demande n’entre en force et avant que l’autorité fiscale ne dispose d’une décision de taxation exécutoire. Le juge de la mainlevée ne peut ni revoir ni interpréter le titre qui lui est soumis, mais doit seulement vérifier s’il ressort de ce titre que le poursuivi a l’obligation de fournir les sûretés et quelle est leur étendue.
iusNet LP 03.01.2022